Agendas - 1926-1971
de Jean Follain Découvrez les notes inédites de Jean Follain, de 1926 à 1971, révélant ses rencontres avec les géants de la littérature française. Un témoignage intime et précieux.
Date de parution: 25/10/2018 |
Auteur: Jean Follain |
Éditeur: Pocket |
Distributeur: INTERFORUM |
Rayon: Critique littéraire - Critique littéraire - Biographies |
Nombre de pages: 944 |
Dimensions: 17.8 cm x 10.9 cm x 4.3 cm |
Poids (en g): 480 |
Ean: 9782266286329 |
Isbn: 978-2-266-28632-9 |
Format: Poche |
En savoir plus sur le livre Agendas - 1926-1971 :
Pour la première fois, les notes que Jean Follain a consignées dans ses agendas de 1926 jusqu'à sa mort accidentelle en 1971 sont réunies en format poche. Follain y parle peu de lui-même — "il faut être prudent avec son soi-même" — mais il y relate ses rencontres et ses conversations mémorables avec des figures telles que Breton, Reverdy, Éluard, Drieu La Rochelle, Jouhandeau, Cingria, Ionesco, Guillevic, et bien d'autres encore. Ces notes offrent un témoignage intime et essentiel de la vie littéraire française, tout en ravivant la présence d'un écrivain précieux et injustement méconnu du XXe siècle, qui aspirait à passer sans laisser de traces ni d'ombre.
Avis de la librairie ECCE TERRA sur le livre Agendas - 1926-1971 :
"Agendas - 1926-1971" de Jean Follain est une véritable mine d'or pour les passionnés de littérature française. Ces notes, réunies pour la première fois en poche, offrent un aperçu unique des rencontres et des conversations que Follain a eues avec des figures emblématiques comme Breton, Eluard et Ionesco. Bien qu'il parle peu de lui-même, par prudence, ses écrits révèlent un témoignage intime et essentiel de la vie littéraire du XXe siècle. Ce livre est une redécouverte précieuse d'un écrivain trop souvent oublié, qui souhaitait pourtant passer sans laisser de traces.
A propos de l'auteur Jean Follain :
Jean Follain (1903-1971), né à Canisy dans la Manche, est issu d'une famille intellectuelle : son père était professeur de sciences naturelles et son grand-père instituteur et notaire. Après des études de droit à Caen, il s'installe à Paris en 1924 et devient avocat à l'âge de 23 ans. Dans la capitale, il fréquente les milieux de la magistrature, du journalisme, des arts et de la poésie, se liant d'amitié avec des figures telles que Max Jacob et André Salmon, ainsi que les membres de la revue Sagesse.
Son premier recueil, *La Main chaude*, paraît en 1933. En 1934, il épouse Madeleine Denis, fille du peintre nabi Maurice Denis et elle-même artiste sous le nom de Dinès. Son premier livre en prose, *Paris*, est publié en 1935, suivi par *L'Épicerie d'enfance* en 1938. Lauréat du prix Mallarmé, il publie pendant la Seconde Guerre mondiale *Canisy*, des proses inspirées de son village natal, ainsi que les recueils *Usage du temps* (1943) et *Exister* (1947). En 1950, il publie *Chef-lieu*, une œuvre évoquant Saint-Lô, la ville normande de son adolescence, marquée par les bombardements.
En 1951, Follain devient juge au tribunal de grande instance de Charleville. Le 10 mars 1971, il est tragiquement renversé par une voiture à Paris. Quelques jours après sa mort, son recueil *Espaces d'instants* est publié. André Dhôtel et Philippe Jaccottet le considèrent unanimement comme l'un des plus grands poètes du XXe siècle.
Son premier recueil, *La Main chaude*, paraît en 1933. En 1934, il épouse Madeleine Denis, fille du peintre nabi Maurice Denis et elle-même artiste sous le nom de Dinès. Son premier livre en prose, *Paris*, est publié en 1935, suivi par *L'Épicerie d'enfance* en 1938. Lauréat du prix Mallarmé, il publie pendant la Seconde Guerre mondiale *Canisy*, des proses inspirées de son village natal, ainsi que les recueils *Usage du temps* (1943) et *Exister* (1947). En 1950, il publie *Chef-lieu*, une œuvre évoquant Saint-Lô, la ville normande de son adolescence, marquée par les bombardements.
En 1951, Follain devient juge au tribunal de grande instance de Charleville. Le 10 mars 1971, il est tragiquement renversé par une voiture à Paris. Quelques jours après sa mort, son recueil *Espaces d'instants* est publié. André Dhôtel et Philippe Jaccottet le considèrent unanimement comme l'un des plus grands poètes du XXe siècle.